Philosophe, Fabrice Midal est l’un des plus fins interprètes de la méditation bouddhiste, qu’il enseigne hors des sentiers battus. Explications.
Une méthode cosmopolite
« Le premier obstacle qui aujourd’hui
empêche une juste pratique de la méditation, c’est sans doute de
continuer à la concevoir comme une pratique orientale. Il faudrait
respecter un décorum, être zen, voire manger des sushis et s’habiller en
kimono pour bien méditer. Rien n’est moins exact. La méditation
bouddhiste est née en Inde, elle s’est ancrée ensuite au Tibet puis au
Japon : or ce sont là trois pays très différents ! La méditation est dès
le début une pratique universelle que n’importe quelle culture peut
s’approprier. C’est ce qu’ont très bien compris les pionniers du
bouddhisme américain, tels Jon Kabat-Zinn – promoteur de la méditation
en pleine conscience –, Jack Kornfield ou Sharon Salzberg. Eux ont su
enseigner la méditation dans sa rigueur et sa simplicité. Et c’est ce
mouvement que je travaille à promouvoir en France. Voilà pourquoi j’ai
appelé l’école que j’anime “école occidentale de méditation”, et
j’enseigne en veste et chemise. »
(1) Dernier essai paru : La Tendresse du monde, l’art d’être vulnérable (éd. Flammarion). Fabrice Midal est également l’auteur de Pratique de la méditation (éd. Le Livre de Poche).
J'ai lu le livre Pratique de la méditation (éd. Le Livre de Poche) qui est une belle explication de ce qu'est la méditation. Ce livre est accompagné d'un cd proposant des méditations guidées accessibles.
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