Méditations guidées par Christophe André

Une belle ambiance sonore, un voix aidant au centrage et au calme intérieur, divers exercices de méditations guidées. Voici un bel enregistrement de Christophe André dont je vous livre ci-dessous le sommaire.
5:05 - Suivre sa respiration
18:00 - Prendre conscience du corps

32:44 - Accueillir les sons
45:00 - Se détacher de ses pensées
58:00 - S’ouvrir à l’expérience de l’instant présent
1:14:24 - Le corps douloureux
1:29:10 - Les émotions douloureuses
1:44:40 - Pleine conscience de la douceur et du bonheur
2:01:05 - Méditation d’amour et de liens
2:17:49 - Méditation vers la conscience ouverte


Bonne méditation !

L'Académie internationale pour l’enseignement de la pleine conscience (Academie voor Mindful Teaching (AMT))

Pour celles et ceux qui souhaitent proposer des ateliers de pleine conscience aux enfants et adolescents, selon la méthode « L’attention, ça marche ! », visitez le site d'Eline Snel, auteur du livre "Calme et attentif comme une grenouille".

M'intéressant de près à la pleine conscience ces derniers temps, je me suis penchée sur ce bouquin très bien fait, avec un chouette cd à écouter pour vous aider à préparer votre activité (voir même à pratiquer vous même :-) 

Ouvrages de Jacques de Coulon, co-fondateur du RYE

Vous trouverez sur cette page du site de jacques de Coulon, diverses ouvrages de yoga pour enfants et jeunes.

Jacques de Coulon est né en 1952 à Neuchâtel (Suisse). Son grand-père est un remarquable conteur qui nourrit son imaginaire durant l’enfance. « On lui donnait trois mots sans aucun rapport et il était capable d’inventer une histoire qui nous tenait en haleine des heures », se souvient-il. Il s’initie aussi très tôt à la poésie grâce à sa grand-mère qui a côtoyé Antonin Artaud.
Il passe ensuite son adolescence à Beyrouth, au Liban, où il assiste à la montée des communautarismes. Il perdra plusieurs camarades de classe dans la guerre. « Mon cœur est libanais, dit-il ; ces années au Proche-Orient m’ont appris que l’être humain ne doit jamais s’identifier totalement à une appartenance : religion, nation, ethnie. Il est bien plus que cela. Avant d’être chrétien, suisse ou de race blanche, je suis citoyen du monde mais aussi une personne unique – comme tout homme –, un composé unique d’appartenances, d’expériences…
Revenu en Suisse, Jacques de Coulon y passe un baccalauréat littéraire, puis décide de vivre une année au Sahara parmi les Touaregs. Les grands espaces et l’immensité des cieux étoilés le marquent pour toujours. « Il ne faut jamais s’encroûter dans les habitudes : nous sommes tous des nomades, appelés à sortir sans cesse de nous-mêmes pour nous dépasser », précise-t-il.
Il se lance ensuite dans le métier d’instituteur, puis participe en 1978 à la fondation du RYE (Recherche sur le yoga dans l’éducation) avec Micheline Flak à Paris : il s’agit d’introduire des pratiques de yoga en classe pour apprendre aux jeunes à mieux se concentrer, à développer leur créativité, à se détendre. Il écrit Éveil et harmonie de l’enfant (Chiron) puis, avec Micheline Flak, Des enfants qui réussissent (Desclée de Brouwer). Ces ouvrages connaîtront plusieurs rééditions et sont à la base du RYE où se formeront des milliers d’enseignants.

À la fin des années 1970, Jacques de Coulon poursuit des études de philosophie et de sciences des religions à l’Université de Fribourg : durant cinq ans, il suit chaque mardi les cours d’Emmanuel Levinas et partage souvent la soirée avec le philosophe, en compagnie d’un groupe d’amis. Il se forme aussi au monastère tibétain du Mont Pèlerin auprès de Guéshé Rabten Rimpoché et en Inde auprès de Swami Satyanada qui préfacera son premier livre.
Dès 1984, il enseigne la philosophie au Collège Saint-Michel de Fribourg, établissement laïc d’environ 1 300 élèves. Il y deviendra proviseur en 1990, puis recteur de 2004 à 2009. Il préside aussi durant sept ans le Conseil de l’Education de sa région. Au cours de cette période, il écrit plusieurs ouvrages éducatifs, tels Les enfants du veau d’or : résister à l’ordre marchand (Desclée de Brouwer 2001) ou une Petite philosophie de l’éducation (Desclée de Brouwer 2007).

En 2007, désireux de montrer que la philosophie peut aider à mieux vivre et s’incarner dans le quotidien, Jacques de Coulon publie La philosophie pour vivre heureux (Jouvence) puis, en 2008, Philosophies : 365 graines de sagesse à cultiver (avec une préface de Jean-Louis Servan-Schreiber et des photos de Michel Roggo). Il a publié aussi chez Payot & Rivages Soyez poète de votre vie (2009, Petite Bibliothèque Payot 2014), Les méditations du bonheur (2011, Petite Bibliothèque Payot, 2013), L’art de l’étonnement (2011) et Imagine-toi dans la caverne de Platon, exercices de méditations à faire au lycée ou à la maison (2015, préface de Frédéric Lenoir). Ses ouvrages sont traduits dans plusieurs langues.

Depuis 2008, il est aussi chroniqueur au journal La Liberté, en Suisse, où on lui a demandé de porter un regard philosophique sur l’actualité. Depuis le début de l’année 2015, il écrit chaque mois une page sur la méditation pour l’hebdomadaire L’Echo Magazine.
Jacques de Coulon donne aussi des conférences et anime des séminaires dans divers pays d’Europe ou
en Amérique.
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J'ai testé...le massage sonore

Sabrina, musicienne et logopède (notamment;-) fort sympa rencontrée en atelier de pleine conscience, suit une formation au massage sonore.
Dans le cadre de sa formation elle doit pratiquer et donc trouver des personnes acceptant de jouer le jeu de massés. Évidemment j'ai dit oui, curieuse de cette pratique dont je n'avais alors jamais entendu parler.

Tandis que je devais me rendre à notre premier rdv, mon ostéo me demande de quoi il s'agit; je lui répond qu'il doit s'agir de massages par vibrations sonores, ce sur quoi il me dit trouver très étrange de se faire "masser" sans toucher par l'être humain, vecteur de tant d'énergie et de sensibilité de traitement.

C'est donc avec cette image d'immersion dans un univers uniquement sonore que je me rends chez elle.
Avant de commencer, elle m'explique en substance de quoi il s'agit : "Il a été scientifiquement prouvé que le moyen le plus simple de communiquer avec les cellules des différents êtres vivants - humains, animaux, plantes – est par la vibration. Pour mieux comprendre comment les vibrations des bols agissent sur les organismes, on peut évoquer l’image des vagues concentriques de plus en plus larges se propageant à la surface de l’eau après que l’on y ait jeté une pierre.  En fait, les vibrations rayonnent à partir du corps vers l’extérieur, l’entourant comme d’une mandala. Sachant que le corps humain est composé de 70% à 80% d’eau et que l’eau est un vecteur idéal des vibrations, on peut facilement imaginer comment les vibrations des bols se répandent à travers tous les fluides corporels en massant délicatement chaque cellule, chaque organe, chaque tissu, chaque os." (extrait).

C'est la plus connectée possible à mes sensations que je m'allonge sur la table de massage. Autant pour profiter pleinement de l'expérience, que pour faire un retour sincère à Sabrina sur sa pratique.
Elle dépose alors un bol sur mon abdomen. La charge de celui-ci se fait de plus en plus concentrée en son centre au fur et à mesure du massage. Elle promène un autre bol, plus petit au toucher, sur différentes parties de mon corps, avec insistance sur les articulations. Certaines parties sont plus à l'écoute que d'autres, ou différemment. Je ressens la résonance vibratoire d'un bol à l'autre mais aussi d'une partie de mon corps à l'autre. Baignée dans un univers sonore très relaxant, j'en arrive même parfois à oublier l'espace m'entourant, voire même la masseuse qui pourtant déplace les bols. C'est un peu comme un scan corporel tel que pratiqué en yoga ou en méditation. Excepté que dans un scan corporel on s’arrête sur un lieu du corps à la fois, et qu'ici, bien que arrêté sur un lieu du corps, la vibration produite par le bol fait prendre conscience d'un plus large champ corporel. 


Bref, j'adore ! Autant couchée sur le dos que sur le ventre.
Si vous aussi vous voulez tentez l'expérience voici où trouver un praticien.
Et voici les coordonnées de Sabrina Centurione, que je vous conseille ;-) 0492 40 99 28 - absynta@gmail.com - rue Bois Gotha à 4000 Liège


Pour vous donner une idée en images (mais je vous préviens c'est nettement mieux en vrai), voici une vidéo trouvée sur la toile



Rencontre avec le philosophe Fabrice Midal, qui prône un enseignement de la méditation bouddhiste “à l'occidentale”


Source 

Philosophe, Fabrice Midal est l’un des plus fins interprètes de la méditation bouddhiste, qu’il enseigne hors des sentiers battus. Explications.


Une méthode cosmopolite
« Le premier obstacle qui aujourd’hui empêche une juste pratique de la méditation, c’est sans doute de continuer à la concevoir comme une pratique orientale. Il faudrait respecter un décorum, être zen, voire manger des sushis et s’habiller en kimono pour bien méditer. Rien n’est moins exact. La méditation bouddhiste est née en Inde, elle s’est ancrée ensuite au Tibet puis au Japon : or ce sont là trois pays très différents ! La méditation est dès le début une pratique universelle que n’importe quelle culture peut s’approprier. C’est ce qu’ont très bien compris les pionniers du bouddhisme américain, tels Jon Kabat-Zinn – promoteur de la méditation en pleine conscience –, Jack Kornfield ou Sharon Salzberg. Eux ont su enseigner la méditation dans sa rigueur et sa simplicité. Et c’est ce mouvement que je travaille à promouvoir en France. Voilà pourquoi j’ai appelé l’école que j’anime “école occidentale de méditation”, et j’enseigne en veste et chemise. »

(1) Dernier essai paru : La Tendresse du monde, l’art d’être vulnérable (éd. Flammarion).
Fabrice Midal est également l’auteur de Pratique de la méditation (éd. Le Livre de Poche).



J'ai lu le livre Pratique de la méditation (éd. Le Livre de Poche) qui est une belle explication de ce qu'est la méditation. Ce livre est accompagné d'un cd proposant des méditations guidées accessibles.

La méditation, une arme contre le stress et les ruminations

INTERVIEW - Pour le Dr Christine Barois *, psychiatre, une pratique régulière de la méditation peut apaiser et revitaliser profondément les personnes stressées.
LE FIGARO. - Pour la psychiatre que vous êtes, le terme de régénération psychique a-t-il du sens?
Christine BAROIS. -Oui, et mieux connaître celle-ci nous est de plus en plus indispensable! Nous sommes actuellement sur-stimulés et objets de sollicitations multiples, qu'un philosophe a joliment nommées les «armes de distraction massive»… Bien sûr, il est important de savoir se distraire, c'est-à-dire s'extraire parfois de son travail ou de sa vie quotidienne pour faire varier ses occupations et, ainsi, équilibrer sa manière de vivre. Mais en réalité ce qui nous apaise et nous revitalise profondément, c'est de savoir se mettre en mode «reset» de temps en temps.
En ce sens, vous recommandez de pratiquer la méditation de type mindfulness. Mais avant que celle-ci ne prouve ses effets positifs dans un usage médical, qu'aviez-vous à votre disposition pour aider les patients saturés mentalement?
Les thérapies cognitives. Celles-ci ont montré qu'on peut apprendre à repérer les pensées dysfonctionnelles, celles qui nous pèsent, puis il s'agit de les isoler, de prendre du recul vis-à-vis d'elles pour ne plus en être le jouet. Car ces pensées qui nous affectent («je n'y arriverai pas» ou «je m'y prends toujours mal») ne sont pas les faits.
Souvent les personnes stressées, qui vivent sous une impression de menace chronique, fabriquent trop de cortisol et peu à peu leur anxiété se transforme en dépression. Or, on sait qu'à ce stade le champ mental se trouve littéralement envahi de pensées. Au point que le sujet dépressif ne peut plus dormir, se nourrir, bouger tant il est pris au piège de cette activité cognitive surstimulée. Peu à peu, il perd donc le goût de vivre et, devant chaque plaisir possible, se dit «À quoi bon?».

En quoi une pratique régulière de la méditation peut-elle alors aider?
Il faut déjà que la personne soit en rémission de sa dépression ou de son burn-out. Puis, la première phase va être de lui apprendre, dans une position d'immobilité et d'arrêt dans le silence, avec la colonne vertébrale bien droite, à revenir dans le moment présent. Dès que les pensées de rumination reviennent, se dire «Ok je verrai cela plus tard, pour l'instant je me concentre sur ma respiration». Ramener ainsi son attention au corps, au mouvement régulier et toujours là de l'inspir/expir paraît ardu au début. Mais méditer, c'est comme pratiquer de la brain-gym. Peu à peu, on y parvient de plus en plus aisément et on libère un espace dans son esprit. Par la suite, on pourra aussi repérer ses schémas cognitifs de prédilection: perfectionnisme ou sentiment d'imposture, tyrannie du bonheur, etc. En s'y confrontant de manière régulière, on les transforme en baudruches qui se dégonflent et perdent de leur emprise.

Cela implique une pratique régulière à vie?
Oui, mais qui devient de plus en plus facile. Et surtout, opérationnelle partout. Se mettre en mode «reset», c'est-à-dire aligner en soi les niveaux corps/émotions/pensées en ramenant son attention, peut se faire en trois minutes! Avant une réunion professionnelle, dans un embouteillage, il suffit de saisir l'occasion de ce temps vide et se dire «attente» = «détente!».


* Le Dr Christine Barois, psychiatre, est l'auteur de «Pas besoin d'être tibétain pour méditer! *» Éditions Solar



Formation de professeurs et/ou au développement personnel par le yoga à Liège

A partir d'octobre 2016 et pour quatre ans, Michel Colas animera une formation de professeurs de yoga et/ou au développement personnel par le yoga

Plus d'infos sur cette page de son site web

Séminaire expérimental sur les Mudra et Bandha

Ce séminaire sera encadré par le Dr. Kausthub Desikachar qui vous proposera d'expérimenter ces outils du Yoga. 

Au palais des Congrès de Liège du 5 au 8 mai 2016

En chemin...

Aujourd'hui j'ai envie de partager ce sentiment qui m'habite au plus profond : le yoga comme une magnifique façon d'être au présent. Un véritable allié de vie.

J'ai débuté la pratique du yoga lors de mes 18 ans, âge d'arrachement au foyer familial, âge de deuil de beaucoup de choses, de chamboulements intérieurs.
J'avais alors profondément besoin de m'ancrer dans mon corps, de sentir la vie m'habiter, de prise de terre et non de prise de tête.

J'étais alors plutôt dans la pratique des postures (asana) et des respirations (pranayama), ce qui me procurait un profond sentiment d'unité et de paix intérieur, du moins pendant la pratique. Et une ancre à laquelle revenir quand les émotions et les pensée s'emballaient.
J'ai ensuite voulu en savoir plus sur le yoga, sur sa philosophie, sur ces techniques, sur le chemin qu'il propose.

J'ai donc suivi 4 années d'enseignement à l'enseignement du yoga. D'abord dans un objectif d'apprentissage personnel et puis j'ai décidé de devenir professeure. Car j'aime les gens, j'aime partager ce en quoi je crois, et puis aussi parce que chacun a des choses à partager et que l'enseignement porte aussi l'enseignant.
J'ai donc commencé à donner cours à quelques connaissances, puis cela s'est élargi et de fil en aiguille je donne cours depuis 5 ou 6 ans.

Le yoga ne m'intéressait pas trop dans sa partie uniquement méditative. L'idée de m'arrêter me faisait un peu peur, sans que j'en ai véritablement conscience. Comme une peur du silence.
J'ai décidé fin 2015 de m'intéresser à la méditation en entamant un cycle de 8 semaines de pleine conscience. Cette expérience fut particulièrement riche et apprenante. Malgré tous les a priori que j'avais sur ce label, sur cette mode très en vogue qui a pourtant de très belles choses à apprivoiser. Et je continue donc à approfondir cette voie.

Parallèlement, ayant un petit garçon de 3,5 ans, je me forme au yoga pour enfants et ados toujours un peu plus. Car j'ai envie de partager cela avec lui, car je pense que bien connaître son corps et ses émotions c'est prendre sa place de citoyen et vivre en paix avec soi-même.

Bref, la vie est un beau chemin sur lequel le yoga m'aide beaucoup à apprécier les bonnes choses et à vivre les plus rudes.

Je vous souhaite à toutes et tous le meilleur sur cette longue route !

La mécanique respiratiore en images