Étant enceinte j'utilise le modèle Physiomat confort et je le trouve fort bien. Je diffuse donc :-)
Contrairement aux ceintures lombaires qui immobilisent le rachis et donnent un appui passif, la ceinture physiomat stabilise l’articulation sacro-iliaque et réalise une contre nutation sacrée. Il y a diminution de l’hyperlordose, auto grandissement, déplacement du centre de gravité et des appuis plantaires, augmentation de la stabilité et de la force distale.( études scientifiques). Cette statique agit directement sur la sangle abdominale, en renforçant le transverse abdominal inférieur, en repositionnant les viscères vers le haut et l’arrière, ce qui tonifie toute la musculature abdominale profonde, protège le plancher pelvien et stimule la tonification périnéale.
Par le redressement et la position du sternum, le diaphragme est plus mobile, la respiration est plus libre, la circulation sanguine améliorée. La colonne s’érige, les muscles du dos se renforcent et les forces développées lors des efforts sont bien réfléchies vers le sacrum, et non vers le bas du ventre et le hiatus urogénital. Loin d’être un soutien passif la ceinture Physiomat fait travailler la musculature dorsale, abdominale et pelvienne.
Le positionnement de la ceinture est très important (voir vidéo). Il ne faut en aucun cas la placer au niveau lombaire. Le positionnement est celui des ceintures utilisées pour la danse du ventre, pour les arts martiaux, pour les sacs à dos.
La ceinture Physiomat n’immobilise pas mais augmente au contraire l’amplitude dynamique et la résistance.
Elle est ainsi indiquée autant en cas de fragilisation abdomoino- périnéale que pour les pratiques sportives et les efforts de portage.
+ d'info ici
Adho Mukha Svanasana : trouver la distance idéale dans la posture du chien tête en bas
Vidéo de présentation ici
Adho Mukha Svanasana est une posture très populaire. Il est donc essentiel d’avoir une distance idéale entre les mains et les pieds, afin de pouvoir créer l'allongement du sommet du crâne jusqu’au coccyx.
La bonne distance entre les mains et les pieds est propre à chacun
et dépend des proportions de chaque personne. Cette vidéo vous montre
comment partir de Adho Mukha Virasana (la posture de l’enfant étiré) et,
en cherchant à vous diriger dans deux directions opposées, vous
trouverez votre parfaite distance pour le chien tête en bas. Pensez à
étirer vos bras devant vous autant que vous emmenez vos fessiers vers
vos talons.
Concentrez-vous sur l’allongement de l’avant du buste qui a
tendance à rétrécir dans cette posture par rapport au dos. Allez dans
les directions opposées avec la même volonté et la même vitesse afin de
créer une longueur égale dans la colonne vertébrale.
Bienfaits:
• Ouvre les épaules et renforce le haut du dos
• Etire les ischio-jambiers et les mollets
• Excellente préparation et/ou alternative à des inversions plus difficiles
• Apaise l’esprit
Contre-indications:
• Syndrome du canal carpien
• Dislocation d’épaule
• Mal de tête
• Hypertension: dans ce cas reposez la tête sur une brique
Astuce:
Si les ischio-jambiers sont raides, fléchissez les genoux afin de
pouvoir garder la longueur depuis le sommet du crâne jusqu’au coccyx
Vrikshasana : la posture de l'arbre pas à pas
Vidéo de présentation ici
L’arbre est une posture très connue et fait partie des postures d’équilibre debout. Elle nous apprend à être concentrés, dans le moment présent, car si l’esprit vagabonde, l’équilibre est perdu.
Dépendante de notre concentration, Vrikshasana a également la capacité de la renforcer. Associez ainsi votre respiration aux mouvements de l’entrée dans la posture et regardez un point fixe devant vous sans créer de tension dans les yeux. Alors que la concentration augmente, l’équilibre s’améliore. Il est important de prêter attention à l’alignement du bassin dans les trois plans de mouvements; il doit rester neutre (comme en Tadasana) afin de protéger le genou de la jambe tendue et les articulations sacro-iliaques. Regardez la vidéo pour découvrir comment ressentir pleinement l’effet de légèreté de la posture.Bienfaits :
• Renforce les cuisses, les mollets, les chevilles
• Ouvre l’intérieur de la cuisse, l’aine, la poitrine et les épaules
• Améliore le sens de l’équilibre
Contre-indications :
• Difficultés à tenir debout, ostéoporose
• Problème d’équilibre venant de l’oreille interne
Astuces :
Allez près d’un mur ou d’une table si vous savez que trouver votre équilibre est difficile. Avec le temps, éloignez-vous petit à petit du support
• Si vous avez de l’hypertension, gardez les mains au centre de la poitrine plutôt que de tendre les bras
• Si vous désirer allez plus loin dans le ressenti de la posture, fermez les yeux
L'usage de notre corps
La méthode Alexander, la technique de Feldenkreis et le yoga expliqués en vidéo par Thierry Janssen, chirurgien et thérapeute.
A découvrir ici
A découvrir ici
Entretien avec Patrick Frapeau, professeur de yoga à Rasa yoga
Le yoga est une pratique ancestrale -on le fait parfois remonter au 1er millénaire avant notre ère- fondée sur les principes de la médecine traditionnelle indienne, l'ayurvéda. cette discipline holistique (yuj signifie union en sanskrit) vise à retrouver un équilibre psycho-corporelle et une relation harmonieuse avec son environnement.
La suite et la vidéo/interview ici
La suite et la vidéo/interview ici
Le yoga, un puissant remède pour gérer le stress
LE MONDE | - Par Pascale Santi
Durant deux heures, une quarantaine de personnes enchaînent les
postures, travaillent le souffle, se concentrent sur leurs mouvements et
leur respiration. Pour la plupart, elles pratiquent le yoga depuis
plusieurs années et sont venues participer aux cours à l'occasion de la 23e
édition des Assises nationales de la Fédération nationale des
enseignants de yoga (FNEY), à Reims du 17 au 20 mai. Enseignants,
médecins, soignants, psychologues ou néophytes du yoga... 550 personnes
étaient présentes pour ce rendez-vous autour du thème de la joie, un élément fondamental de cette discipline.
Webdocumentaire : Le Webdocumentaire : Le corps retrouvé : comment le yoga m'a changé
"Le yoga cultive l'aptitude au bonheur. C'est en quelque sorte une voie royale pour prévenir les maux de l'esprit", ajoute-t-elle. Il aide à affronter les épreuves. "Cette discipline contribue à cheminer vers plus de sérénité, au lieu de se rebeller contre quelque chose que vous ne pouvez pas changer", explique Andrée Maman, qui s'est retrouvée veuve à 40 ans avec deux enfants. Aujourd'hui âgée de 84 ans - elle en paraît quinze de moins -, ce médecin donne des cours à la FNEY. Une autre pratiquante explique que cela lui permet de mieux faire face à la mort de sa mère. "Le yoga m'a aidée à être claire avec moi-même, à mieux comprendre la souffrance des autres, dans la bienveillance", souligne le docteur Michèle Desrues, qui anime un groupe de travail sur le yoga et les enfants à la FNEY. Car il s'adresse à tous, de 7 à ... plus de 77 ans. Certains parlent en souriant de technique anti-âge. Les athlètes, danseurs ou artistes y ont souvent recours. De nombreuses stars s'y adonnent.
"LE YOGA N'EST NI UN DOGME NI UN SPORT"
Il y a aussi un effet de mode, comme pour toutes les disciplines autour du mieux-être, ce qui peut entraîner des dérives. Avec des formes comme le yoga Bikram, pratiqué dans une salle à 40 °C. Il existe même des concours de yoga, le dernier record étant de 7 postures en trois minutes ! Ce qui fait bondir Boris Tatzky, directeur de l'Ecole française de yoga du Sud-Est, pour qui cette discipline est l'inverse de la compétition. "Nous sommes là dans le domaine de la prouesse physique, et pourquoi pas, mais ce n'est pas l'esprit du yoga", explique Isabelle Morin-Larbey.
Comment faire alors pour choisir le bon cours et le bon professeur ? Il existe de nombreuses déclinaisons, le hatha yoga étant la plus répandue. "Au premier cours, on le sent tout de suite, sinon on va voir ailleurs", conseille Renaud Cellier, directeur du mensuel Santé yoga, qui organise du 19 au 21 octobre un festival pour proposer au public de tester les différentes sortes de yoga. Pour éviter les dérives, "il faut être très exigeant sur la formation des enseignants", conseille Isabelle Morin-Larbey. Le professeur doit aussi s'inquiéter de la santé de ses élèves, de façon non intrusive, pour en tenir compte dans ses cours.
Si rien n'est contraint dans le yoga et que son principe est de ne pas nuire, il demande une forme de rigueur. Faut-il en faire tous les jours ? Comme la course à pied ou le chant, c'est efficace à partir d'une heure par semaine. Toutefois, plus la pratique est régulière et constante, plus grands et profonds sont les effets. En général, les cours durent une heure et demie, mais ils peuvent aller jusqu'à deux ou trois heures pour les plus expérimentés. "Il n'y a pas de prosélytisme, le yoga n'est ni un dogme ni un sport", insiste Isabelle Morin-Larbey.
Sur le Web : lemondeduyoga.org
Pascale Santi
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